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La dentelle bretonne ou le picot bigouden.
Le picot bigouden se pratique dans la région de Pont l’Abbé (Finistére sud ou Penn ar bed). C’est un dérivé de la dentelle d’Irlande et s’exécute avec un crochet fin de 0,60 et un fil superbe DMC très fin (30 ou 40) qui est crocheté sur un cordonnet de lin. Les ouvrages sont faits de motifs individuels ensuite assemblés. Cette technique fut importée en pays bigouden lors de la crise de la sardine au début du XX° siécle afin d’aider les familles à survivre lors de la grande famine.
Il s’agit d’une technique de crochet, qui ressemble beaucoup au crochet Irlandais, (il y trouve d’ailleurs ses origines). Le résultat est une résille parsemée de picots, laquelle résille assemble des éléments floraux ou géométriques.
Il y a très peu de modèles, et les créations sont soit personnelles soit réalisées d’après photos.
Au pied du phare à d’Ekmühl à Penmarc’h, l’été ou lors de festivals, on ne voit plus beaucoup de bigoudenes picoter; notre créatrice est une des dernières bigoudenes avec deux autres amies qui « picotent ».
Nous avons été séduits par les gants qui sont des pièces très rares. Nous vous les proposons sur le site SunTradition. Par exemple, il n’existe plus de gants noirs car les yeux des brodeuses se fatiguent très vite.
Un travail de création rare
Actuellement, un travail de collectage et de création consacré au picot bigouden se fait à travers des stages et des rencontres afin de rassembler le patrimoine existant avec des dentellières de formation familiale. Les cours sont généralement oraux: technique, nature des fils, maniement du crochet, nombre et nature des mailles à monter, déchiffrement des modèles en comptant les mailles.
Comme des secrets
Chaque élève prend des notes précieuses afin de composer des fiches techniques pour en conserver une trace écrite de la réalisation d’ouvrages compliqués : certains motifs ne sont toujours pas déchiffrés et gardés comme des secrets par de vieilles bigoudènes.[:en]
La dentelle bretonne ou le picot bigouden.
Le picot bigouden se pratique dans la région de Pont l’Abbé (Finistére sud ou Penn ar bed). C’est un dérivé de la dentelle d’Irlande et s’exécute avec un crochet fin de 0,60 et un fil superbe DMC très fin (30 ou 40) qui est crocheté sur un cordonnet de lin. Les ouvrages sont faits de motifs individuels ensuite assemblés. Cette technique fut importée en pays bigouden lors de la crise de la sardine au début du XX° siécle afin d’aider les familles à survivre lors de la grande famine.
Il s’agit d’une technique de crochet, qui ressemble beaucoup au crochet Irlandais, (il y trouve d’ailleurs ses origines). Le résultat est une résille parsemée de picots, laquelle résille assemble des éléments floraux ou géométriques.
Il y a très peu de modèles, et les créations sont soit personnelles soit réalisées d’après photos.
Au pied du phare à d’Ekmühl à Penmarc’h, l’été ou lors de festivals, on ne voit plus beaucoup de bigoudenes picoter; notre créatrice est une des dernières bigoudenes avec deux autres amies qui « picotent ».
Nous avons été séduits par les gants qui sont des pièces très rares. Nous vous les proposons sur le site SunTradition. Par exemple, il n’existe plus de gants noirs car les yeux des brodeuses se fatiguent très vite.
Un travail de création rare
Actuellement, un travail de collectage et de création consacré au picot bigouden se fait à travers des stages et des rencontres afin de rassembler le patrimoine existant avec des dentellières de formation familiale. Les cours sont généralement oraux: technique, nature des fils, maniement du crochet, nombre et nature des mailles à monter, déchiffrement des modèles en comptant les mailles.
Comme des secrets
Chaque élève prend des notes précieuses afin de composer des fiches techniques pour en conserver une trace écrite de la réalisation d’ouvrages compliqués : certains motifs ne sont toujours pas déchiffrés et gardés comme des secrets par de vieilles bigoudènes.[:es]
La dentelle bretonne ou le picot bigouden.
Le picot bigouden se pratique dans la région de Pont l’Abbé (Finistére sud ou Penn ar bed). C’est un dérivé de la dentelle d’Irlande et s’exécute avec un crochet fin de 0,60 et un fil superbe DMC très fin (30 ou 40) qui est crocheté sur un cordonnet de lin. Les ouvrages sont faits de motifs individuels ensuite assemblés. Cette technique fut importée en pays bigouden lors de la crise de la sardine au début du XX° siécle afin d’aider les familles à survivre lors de la grande famine.
Il s’agit d’une technique de crochet, qui ressemble beaucoup au crochet Irlandais, (il y trouve d’ailleurs ses origines). Le résultat est une résille parsemée de picots, laquelle résille assemble des éléments floraux ou géométriques.
Il y a très peu de modèles, et les créations sont soit personnelles soit réalisées d’après photos.
Au pied du phare à d’Ekmühl à Penmarc’h, l’été ou lors de festivals, on ne voit plus beaucoup de bigoudenes picoter; notre créatrice est une des dernières bigoudenes avec deux autres amies qui « picotent ».
Nous avons été séduits par les gants qui sont des pièces très rares. Nous vous les proposons sur le site SunTradition. Par exemple, il n’existe plus de gants noirs car les yeux des brodeuses se fatiguent très vite.
Un travail de création rare
Actuellement, un travail de collectage et de création consacré au picot bigouden se fait à travers des stages et des rencontres afin de rassembler le patrimoine existant avec des dentellières de formation familiale. Les cours sont généralement oraux: technique, nature des fils, maniement du crochet, nombre et nature des mailles à monter, déchiffrement des modèles en comptant les mailles.
Comme des secrets
Chaque élève prend des notes précieuses afin de composer des fiches techniques pour en conserver une trace écrite de la réalisation d’ouvrages compliqués : certains motifs ne sont toujours pas déchiffrés et gardés comme des secrets par de vieilles bigoudènes.[:]